Ces marches à ne pas rater

Il est « crucial » que le plan de relance européen soit un « succès » pour Christine Lagarde. Mais à quelle renonciation les dirigeants européens vont-ils devoir consentir pour lever le veto des gouvernements polonais et hongrois, car ils peuvent espérer trouver un arrangement avec le Parlement européen. La préservation de l’État de droit est mal partie dans ces deux pays, expression de la poursuite du démantèlement de l’Europe.

La réévaluation de la BCE s’annonce petite pointure

À propos du climat, « c’est un danger de ne rien faire » ! Christine Lagarde a engagé la réévaluation de la stratégie et des moyens de la BCE en lançant cet avertissement. Tout en précisant que « ne pas essayer serait en soi un échec », signe qu’elle s’attend à des discussions tendues au résultat incertain. N’affichant pas un optimisme forcené pour le moins, elle a d’ailleurs ajouté que « nous devons au moins essayer d’explorer les domaines » dans lesquels la BCE peut agir.

À la recherche d’actifs sur qui on peut compter

Au train où vont les choses, à la lumière du surplace effectué lors de la COP de Madrid, le système financier va être soumis à rude épreuve. C’est ce que Nicolas Hulot a dernièrement souligné devant un aréopage invité par la Banque de France en dévoilant que le changement climatique était le nouveau nom de la déstabilisation financière après celui des subprimes. Un rapprochement qui mérite que l’on s’y attarde.

À l’impossible tout le monde est tenu

À Madrid, la COP25 s’est terminée sans gloire, sans nouvel engagement de réduction des émissions de CO2 et sans clarification des mécanismes du marché du carbone. Un mauvais signal est donné, car lors de l’édition de Glasgow, l’année prochaine, ces nouveaux engagements devraient pourtant intervenir pour garantir un réchauffement inférieur à 2 degrés et si possible à 1,5 degré, comme le stipule l’Accord de Paris.

Encore une théorie qui ne tient pas la route

Il n’en était pas moins attendu de lui ! Dans son rôle de gardien de la doctrine, Jens Weidmann a annoncé qu’il serait « très critique » si la BCE favorisait les titres verts dans sa politique d’achats obligataires. Ce serait selon lui pratiquer un mélange des genres entre ce qui relève de l’action gouvernementale et ce qui est du ressort des banques centrales. « De telles décisions ne devraient pas être prises par les banques centrales, car elles n’ont pas de légitimité démocratique », assène-t-il définitif. Pour la légitimité, on ne lui fait pas dire ! Dans la même … Lire la suite

L’opacité financière n’est pas une fatalité

Peut-on imaginer avoir contracté une dette et ne pas savoir avec qui ? Cela semble parfaitement incongru, mais c’est pourtant le sort des États qui sont globalement dans l’ignorance de l’identité des détenteurs de leurs obligations souveraines. Cela n’est pas sans avantage, peut-on remarquer au passage, puisque cela permet aux âmes bien intentionnées de menacer des foudres d’un marché hors de portée les contestataires de leurs diktats dogmatiques. Nouveauté, lever ce voile est à portée !